Zodiac de David Fincher
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Zodiac de David Fincher
Zodiac est un film réalisé par David Fincher, sorti en 2007.
Ce long-métrage est tiré d’un fait réel puisque l’affaire du Tueur du Zodiaque s’est bien déroulé en Californie entre 1966 et 1978. Tout comme dans le film, le serial killer utilisait des messages codés. Ils sont constitués de différents types de code afin d’embrouiller et de ridiculiser les autorités américaines. Pour réaliser cette docu-fiction, David Fincher s’est énormément documenté à propos de l’affaire. En effet, il ne s’est pas seulement contenté des deux livres de Robert Graysmith, dont il reprend le personnage dans son film, puisqu’en parallèle il lut près de 10 000 rapports et documents et interviewa des enquêteurs, des survivants ou des proches mais aussi la famille d’un des principaux suspects.
Dans une Californie des années 60, une série de meurtres sévit. Deux particularités font d’elle une affaire pas comme les autres. Premièrement, pour chacun des ses crimes, il se dénonce dans les instants qui suivent l’acte tout en conservant son anonymat puisqu’il utilise le pseudonyme "Zodiac". Deuxièmement, il nargue la police américaine en envoyant des messages comprenant toutes sortes de codes mélangés et tous aussi différents les uns que les autres. Trois protagonistes, dont l’inspecteur David Toschi incarné par Mark Ruffalo, le journaliste Paul Avery spécialisé dans les affaires criminelles joué par Robert Downey Jr. et le dessinateur de presse Robert Graysmith interprété par Jake Gyllenhaal se lancent alors dans une enquête pour découvrir la mystérieuse personne qui se cache derrière le Zodiac. À l’affût du moindre détail qui pourrait tout faire basculer, cette histoire sinueuse va détruire leur vie à petit feu.
Zodiac, tout comme les autres films du réalisateur, reprend les caractéristiques du cinéma de David Fincher que ce soit dans l’histoire ou dans la photographie. En effet, tout comme Fight Club, ce long-métrage conte une histoire assez sombre. Chaque personnage est bousculé par des évènements tragiques et cherche à comprendre ce qui leur arrive. Pour accompagner ce récit sinistre, David Fincher utilise un colorimétrie particulière. L’image est très terne et parfois même jaunâtre, en intérieur comme en extérieur. Pour cela, il utilise des décors très sobres comme des bureaux, une vieille caravane, d’obscures caves éclairées par une ampoule jaune ou même un bord de lac presque désertique.
Malgré cette histoire aux aspects sinistres et cette ambiance sombre, Robert Graysmith, le personnage principal du film, donne un certain contraste. En effet, le long-métrage retrace une terrible affaire criminelle tandis que ce dernier agit de façon très enfantine que ce soit dans son comportement ou dans son caractère. Tout d’abord, son métier est loin d’être dans le milieu des enquêtes et pour certaines personnes le dessin reste une activité que l’on aurait tendance à attribuer aux enfants. Ces collègues le considèrent aussi comme un enfant car, en plus de son métier, il ne boit pas et ne fume pas contrairement aux autres. De plus, on pourrait le qualifier d’hyperactif car il ne cesse de courir dans tous les sens à la recherche du moindre indice. Il ne lâche pas non plus l’idée qu’il a en tête et refuse catégoriquement que l’enquête se termine sans avoir trouvé de réponse. Malgré son attitude maladroite quand il s’agit de discuter avec des gens, il n’hésite pas à aller voir les personnes concernées par l’affaire pour en apprendre plus.
Lors d’une des scènes du film, David Fincher fait un hommage à Alfred Hitchcock. En effet, une jeune mère accompagnée de son bébé roule en voiture sur une route entourée de champs. Au loin, on peut apercevoir que cette route est coupée perpendiculairement par une autre. Ce plan est une référence au croisement de route dans La Mort aux trousses. Dans le film de Hitchcock, suite à ce plan, le personnage va vivre un évènement difficile dans lequel il va être confronter à une décision. Dans Zodiac, ce plan a la même signification que dans l’original. En effet, suite à l’intersection la jeune femme va malheureusement tomber sous les griffes du mystérieux tueur. Son destin va alors être chamboulé.
Une des particularités de Zodiac est qu’il s’étale sur 22 ans. Le film est donc rempli d’ellipses qui, pour la plupart du temps, sont symbolisées par un cut suivi de la date à laquelle nous nous situons. Cependant une ellipse a retenu mon attention. Alors qu’une des principales pistes vient d’être écartée , David Toschi et son bras droit doivent continuer les entrevues avec près de 2300 potentiels témoins qui connaîtraient l’identité du Zodiac. Afin de montrer le temps que l’enquête met à avancer, on suit la construction en time lapse d’un immeuble de San Francisco. Cette scène est intéressante car elle nous permet de nous rendre compte, de façon physique, que l’affaire avance très lentement et nous fait donc comprendre l’épuisement et le désespoir des personnages.
Accrochez vous et préparer vous à propulser dans l’une des enquêtes les plus sombres et mystérieuses des États-Unis.
Ce long-métrage est tiré d’un fait réel puisque l’affaire du Tueur du Zodiaque s’est bien déroulé en Californie entre 1966 et 1978. Tout comme dans le film, le serial killer utilisait des messages codés. Ils sont constitués de différents types de code afin d’embrouiller et de ridiculiser les autorités américaines. Pour réaliser cette docu-fiction, David Fincher s’est énormément documenté à propos de l’affaire. En effet, il ne s’est pas seulement contenté des deux livres de Robert Graysmith, dont il reprend le personnage dans son film, puisqu’en parallèle il lut près de 10 000 rapports et documents et interviewa des enquêteurs, des survivants ou des proches mais aussi la famille d’un des principaux suspects.
Dans une Californie des années 60, une série de meurtres sévit. Deux particularités font d’elle une affaire pas comme les autres. Premièrement, pour chacun des ses crimes, il se dénonce dans les instants qui suivent l’acte tout en conservant son anonymat puisqu’il utilise le pseudonyme "Zodiac". Deuxièmement, il nargue la police américaine en envoyant des messages comprenant toutes sortes de codes mélangés et tous aussi différents les uns que les autres. Trois protagonistes, dont l’inspecteur David Toschi incarné par Mark Ruffalo, le journaliste Paul Avery spécialisé dans les affaires criminelles joué par Robert Downey Jr. et le dessinateur de presse Robert Graysmith interprété par Jake Gyllenhaal se lancent alors dans une enquête pour découvrir la mystérieuse personne qui se cache derrière le Zodiac. À l’affût du moindre détail qui pourrait tout faire basculer, cette histoire sinueuse va détruire leur vie à petit feu.
Zodiac, tout comme les autres films du réalisateur, reprend les caractéristiques du cinéma de David Fincher que ce soit dans l’histoire ou dans la photographie. En effet, tout comme Fight Club, ce long-métrage conte une histoire assez sombre. Chaque personnage est bousculé par des évènements tragiques et cherche à comprendre ce qui leur arrive. Pour accompagner ce récit sinistre, David Fincher utilise un colorimétrie particulière. L’image est très terne et parfois même jaunâtre, en intérieur comme en extérieur. Pour cela, il utilise des décors très sobres comme des bureaux, une vieille caravane, d’obscures caves éclairées par une ampoule jaune ou même un bord de lac presque désertique.
Malgré cette histoire aux aspects sinistres et cette ambiance sombre, Robert Graysmith, le personnage principal du film, donne un certain contraste. En effet, le long-métrage retrace une terrible affaire criminelle tandis que ce dernier agit de façon très enfantine que ce soit dans son comportement ou dans son caractère. Tout d’abord, son métier est loin d’être dans le milieu des enquêtes et pour certaines personnes le dessin reste une activité que l’on aurait tendance à attribuer aux enfants. Ces collègues le considèrent aussi comme un enfant car, en plus de son métier, il ne boit pas et ne fume pas contrairement aux autres. De plus, on pourrait le qualifier d’hyperactif car il ne cesse de courir dans tous les sens à la recherche du moindre indice. Il ne lâche pas non plus l’idée qu’il a en tête et refuse catégoriquement que l’enquête se termine sans avoir trouvé de réponse. Malgré son attitude maladroite quand il s’agit de discuter avec des gens, il n’hésite pas à aller voir les personnes concernées par l’affaire pour en apprendre plus.
Lors d’une des scènes du film, David Fincher fait un hommage à Alfred Hitchcock. En effet, une jeune mère accompagnée de son bébé roule en voiture sur une route entourée de champs. Au loin, on peut apercevoir que cette route est coupée perpendiculairement par une autre. Ce plan est une référence au croisement de route dans La Mort aux trousses. Dans le film de Hitchcock, suite à ce plan, le personnage va vivre un évènement difficile dans lequel il va être confronter à une décision. Dans Zodiac, ce plan a la même signification que dans l’original. En effet, suite à l’intersection la jeune femme va malheureusement tomber sous les griffes du mystérieux tueur. Son destin va alors être chamboulé.
Une des particularités de Zodiac est qu’il s’étale sur 22 ans. Le film est donc rempli d’ellipses qui, pour la plupart du temps, sont symbolisées par un cut suivi de la date à laquelle nous nous situons. Cependant une ellipse a retenu mon attention. Alors qu’une des principales pistes vient d’être écartée , David Toschi et son bras droit doivent continuer les entrevues avec près de 2300 potentiels témoins qui connaîtraient l’identité du Zodiac. Afin de montrer le temps que l’enquête met à avancer, on suit la construction en time lapse d’un immeuble de San Francisco. Cette scène est intéressante car elle nous permet de nous rendre compte, de façon physique, que l’affaire avance très lentement et nous fait donc comprendre l’épuisement et le désespoir des personnages.
Accrochez vous et préparer vous à propulser dans l’une des enquêtes les plus sombres et mystérieuses des États-Unis.
Axel Ross- Messages : 14
Date d'inscription : 09/09/2020
Alexandre Pottier aime ce message
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