Moonrise Kingdom de Wes Anderson
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Moonrise Kingdom de Wes Anderson
Moonrise Kingdom est un film réalisé par Wes Anderson en 2012. C’est une comédie à tonalité mélancolique avec toujours de l’absurde dans les situations.
Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé la bande originale, la musique avec la voix du petit garçon qui liste tous les instruments. J’ai trouvé cela élégant, sobre et efficace. La première scène est un tableau en gros plan et on peut retrouver cet aspect artistique tout au long du film. On comprend que la culture est très importante pour Wes Anderson puisqu’il y a la présence de tableaux, chansons, livres et du théâtre. Un travelling horizontal présente la maison. On peut retrouver les plans très symétriques de ce réalisateur, ils sont presque comparables à des tableaux. Il ont également une esthétique et un coloris particulier lié au filtre appliqué qui donne un effet irréel, enfantin, rassurant. Les personnages nous sont présentés seuls dans les pièces de la maison. On peut ainsi comprendre que la solitude est un thème majeur du film.
Celui-ci raconte l’histoire de deux enfants mal dans leur peau qui se confient (notamment avec le passage des lettres très intéressant quand ils se racontent leurs secrets, se comprennent et se conseillent. Leur lecture à voix haute et les scènes qui se répondent nous font ressentir leur grande proximité). Une histoire d’amour va se créer entre eux et est abordée avec beaucoup de légèreté, d’innocence et d’humour. La scène du mariage est particulièrement marquante, solennelle et totalement absurde. Ils essaient d’être heureux ensemble mais leur visage ne sourient jamais, restent très fermés, les personnages ont conscience que la réalité est dure. Nous n’avons pas accès à leurs sentiments les plus profonds. De plus, ils sont entourés de plein d’objets comme si c’est ce qui les définissaient. Par exemple, la fille nous est présentée avec des jumelles : on comprend directement qu’elle cherche quelque chose, l’amour et le réconfort. Les adultes sont très accrochés au téléphone, toujours occupés, pas vraiment proches de la réalité.
On peut aussi noter la présence importante des livres, comme si Anderson voulait nous rappeler que ce film n’est qu’une histoire avec ses personnages qui lisent.
Ainsi, les enfants sont au centre de l’histoire, assez indépendants, on peut sentir un décalage entre leur monde et celui des adultes. Les situations sont un peu inversées, les enfants se prennent pour des adultes et parlent d’un ton vraiment sérieux tandis que les adultes semblent très immatures. Les relations entre les adultes et les enfants sont très conflictuelles et floues.
J’ai trouvé aussi ce film très facile à suivre et agréable à regarder car on est très souvent informé du lieu par des cartes, des travellings et du déroulement du temps avec des annotations tout le long.
Un pêcheur mystérieux nous conte aussi des histoires, comme si on était dans un livre. il y a une mise en abyme.
Wes Anderson a le goût du détail et des petites choses, c’est un grand perfectionniste et c’est ce qui fait de ces films des réussites
Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé la bande originale, la musique avec la voix du petit garçon qui liste tous les instruments. J’ai trouvé cela élégant, sobre et efficace. La première scène est un tableau en gros plan et on peut retrouver cet aspect artistique tout au long du film. On comprend que la culture est très importante pour Wes Anderson puisqu’il y a la présence de tableaux, chansons, livres et du théâtre. Un travelling horizontal présente la maison. On peut retrouver les plans très symétriques de ce réalisateur, ils sont presque comparables à des tableaux. Il ont également une esthétique et un coloris particulier lié au filtre appliqué qui donne un effet irréel, enfantin, rassurant. Les personnages nous sont présentés seuls dans les pièces de la maison. On peut ainsi comprendre que la solitude est un thème majeur du film.
Celui-ci raconte l’histoire de deux enfants mal dans leur peau qui se confient (notamment avec le passage des lettres très intéressant quand ils se racontent leurs secrets, se comprennent et se conseillent. Leur lecture à voix haute et les scènes qui se répondent nous font ressentir leur grande proximité). Une histoire d’amour va se créer entre eux et est abordée avec beaucoup de légèreté, d’innocence et d’humour. La scène du mariage est particulièrement marquante, solennelle et totalement absurde. Ils essaient d’être heureux ensemble mais leur visage ne sourient jamais, restent très fermés, les personnages ont conscience que la réalité est dure. Nous n’avons pas accès à leurs sentiments les plus profonds. De plus, ils sont entourés de plein d’objets comme si c’est ce qui les définissaient. Par exemple, la fille nous est présentée avec des jumelles : on comprend directement qu’elle cherche quelque chose, l’amour et le réconfort. Les adultes sont très accrochés au téléphone, toujours occupés, pas vraiment proches de la réalité.
On peut aussi noter la présence importante des livres, comme si Anderson voulait nous rappeler que ce film n’est qu’une histoire avec ses personnages qui lisent.
Ainsi, les enfants sont au centre de l’histoire, assez indépendants, on peut sentir un décalage entre leur monde et celui des adultes. Les situations sont un peu inversées, les enfants se prennent pour des adultes et parlent d’un ton vraiment sérieux tandis que les adultes semblent très immatures. Les relations entre les adultes et les enfants sont très conflictuelles et floues.
J’ai trouvé aussi ce film très facile à suivre et agréable à regarder car on est très souvent informé du lieu par des cartes, des travellings et du déroulement du temps avec des annotations tout le long.
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Wes Anderson a le goût du détail et des petites choses, c’est un grand perfectionniste et c’est ce qui fait de ces films des réussites
Pauline Rasson- Messages : 14
Date d'inscription : 09/09/2020
Alexandre Pottier aime ce message
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