Séquence 3 (Elise et Marine)

3 INT-JOUR-COULOIR DU LYCEE
On est dans un couloir, éclairé par la lumière du jour venue de la fenêtre. LEA, au fond du couloir, marche très rapidement d'une démarche simple, tête baissée, en direction de l'autre bout du couloir, dans sa salle de cours. En face d'elle, Mme Machin se dirige d'une manière pressée et stricte vers sa classe. Il y a des bruits d'élève en fond, on entend des brides de conversations, certains mots ou des bouts de phrase, un groupe de filles, heureuses de se revoir, d'autres élèves jurent par mauvaise volonté d'aller en cours... Il y a trop de monde, les femmes ne se voient pas, trop concentrées sur leur but final et chacune le nez dans ses affaires sans regarder le monde qui les entoure. Arrivées au même niveau, toujours sans s'être vues, les deux personnages se percutent violemment. Leurs épaules s'entrechoquent et Mme Machin fait tomber son téléphone sans s'en rendre compte. Les bruits de cohue s'étouffent le temps de quelques secondes, Léa (corps de prof) à l'air désorientée, trouve un téléphone par terre, pense que c'est le sien, le met dans sa poche et sans prêter attention à son apparence, elle continue d'un pas décidé sa course vers son but initial, Mme Machin, quant à elle, pousse un soupir d'énervement, regarde autour d'elle si rien n'est tombé, ne voit rien (effectivement, Léa a déjà ramassé le téléphone), reprend sa démarche strict vers son but initial.

Bravo, ça c'est une séquence bien décrite !
Je me permets deux réserves :
- l'inversion des corps n'est pas du tout décrite ! Il impérativement rajouter un passage là-dessus.
- on avait dit qu'elles se regardaient après le choc et qu'elles restées bouches bées (cf. le synopsis)

3.INT.JOUR-COULOIR
On est dans un couloir, éclairé par la lumière du jour venue de la fenêtre. LÉA, au fond du couloir, marche très rapidement d'une démarche simple, tête baissée, en direction de l'autre bout du couloir, dans sa salle de cours. En face d'elle, Mme Machin se dirige d'une manière pressée et stricte vers sa classe. Il y a des bruits d'élèves en fond, on entend des brides de conversations, certains mots ou des bouts de phrases, un groupe de filles, heureuses de se revoir, d'autres élèves jurent par mauvaise volonté d'aller en cours... Il y a trop de monde, les femmes ne se voient pas, trop concentrées sur leurs buts finaux et chacune le nez dans leurs affaires sans regarder le monde qui les entoure. Arrivées au même niveau, toujours sans s'être vues, les deux personnages se percutent les épaules violemment.
Les corps s'intervertissent. Le corps de l'élève est remplacé par le corps de la prof et le corps de la prof est remplacé par celui de l'élève.
Vu l'impact, les deux personnages vacillent et s'arrêtent en se prenant la tête, reprenant leurs esprits. Elles relèvent chacune lentement la tête l'une vers l'autre et se regardent, les yeux grands ouverts.
Les deux femmes se dévisagent, toujours l'air étourdies. Les yeux écarquillés, bouches bées, elles n'ont pas le temps de comprendre plus la situation et ce qui leur arrive.