Scénario complet du film

par Mathys.bonnafous Mar 9 Fév - 20:11

1.EXT.JOUR.DEVANT LE LYCEE :
devant le lycée, bruits d’élèves qui vont en cours, circulation (piétonne ?). Léa rejoint son amie à l’espace fumeur, non chalament, les bars ballants, visage dépité. Son amie est debout, sur son téléphone, avec les écouteurs dans les oreilles chantonnant, son sac sur le sol à côté de lui.

LEA dit avec lenteur et en soufflant, en jetant son sac sur le sol à côté de celui de son ami :
Wesh meuf !
AMIE 1 lève la tête de son téléphone, enlève un écouteur :
Hein ? Ah salut.

AMIE 2 arrive vers le groupe, et pose son sac à côté des autres, elle a un (Capri Sun ? cannette ?) à la main et bois. Ami 1 remet ses écouteurs

AMIE 2 dit en tendant un Capri Sun à Léa :
salut vous savez ? askip Mme Machin elle est pas là.

amie 1 toujours baissé sur son téléphone :
Elle est jamais là toute façon.
Ami 2 en sirotant sa boisson:
je suis sûre elle (n’ ?) avait pas envie de venir, et elle nous a fait venir à 8 h pour rien.

Un silence

Léa boit sa boisson en réfléchissant et dit finalement :
En vrai j’aimerais bien être dans la peau d’un prof, juste pour voir ce que ça fait : coller les élèves juste pour le plaisir, mettre des notes de merde, venir quand j’veut !
Amie 1 dit toujours sur son téléphone sans en avoir réellement quelque chose à faire :
Mdr !
Amie 2 en attrapant son sac :
Grave !

Les élèves prennent leur sac, et rentrent dans le lycée.

2.INT.JOUR.SALLE DES PROFS :
Mme Machin assise bois son café à la table haute. Trois autres professeurs sont assis pas loin d’elle, M. DUBOIS lit un journal sur le canapé, MME. GAMBO autre regarde son téléphone assis sur une chaise, un autre corrige des copies assis sur une extrémité du canapé.

M. DUBOIS lève le nez de son journal :
Vous savez ce que Harriz m’a sorti hier ?
MME.GAMBO lève le nez de son téléphone :
C’est le petit avec les cheveux bleus ?
M.DUBOIS Avec un air sarcastique :
Oui, il m’a demandé quelle est la capitale de l’Afrique !
MME.GAMBO en regardant son téléphone :
De toute façon c’est la génération antiracisme qui en fait le plus.
MME.MACHIN avec voix un peu affolé :
Ce n’est pas le pire, vous savez ce que m’a fait Mademoiselle Perrin ? Elle a roulé des cigarettes au plein milieu du cours !
MME.GAMBO avec voix stricte et tranchante :
Elle dépasse toutes les limites celle-là ! Son comportement est inacceptable, elle a une belle vie cette fille !

Le professeur qui corrigeait les copies les pose sur la table basse en soufflant et commence à écouter la conversation.

M.DUBOIS en réouvrant énergétiquement son journal et en se plongeant dedans :
C’est vrai que son travail est très faible à Léa.
MME.MACHIN en allant se rechercher un café :
Je me demande bien ce qui se passe dans sa tête parfois !
M.DUBOIS
J’ai attendu dire qu’elle ne fiche rien dans les autres matières aussi (En soupirant). Isabelle se plaignait d’elle aussi la semaine dernière.

MME.MACHIN touille son café et en se déplace dans la salle.

MME.MACHIN :
Je voudrais bien vivre comme elle. Sans avoir à se soucier de son travail, de son avenir passer ses journées à jouer avec ses copains (D’une voix un peu rêveuse). Ça serait comme des vacances (enthousiaste) !

3.INT.JOUR-COULOIR :
On est dans un couloir, éclairé par la lumière du jour venue de la fenêtre. LÉA, au fond du couloir, marche très rapidement d'une démarche simple, tête baissée, en direction de l'autre bout du couloir, dans sa salle de cours. En face d'elle, Mme Machin se dirige d'une manière pressée et stricte vers sa classe. Il y a des bruits d'élèves en fond, on entend des brides de conversations, certains mots ou des bouts de phrases, un groupe de filles, heureuses de se revoir, d'autres élèves jurent par mauvaise volonté d'aller en cours... Il y a trop de monde, les femmes ne se voient pas, trop concentrées sur leurs buts et chacune le nez dans leurs affaires sans regarder le monde qui les entoure. Arrivées au même niveau, toujours sans s'être vues, les deux personnages se percutent les épaules violemment.
Les corps s'intervertissent. Le corps de l'élève est remplacé par le corps de la prof et le corps de la prof est remplacé par celui de l'élève.
Vu l'impact, les deux personnages vacillent et s'arrêtent en se prenant la tête, reprenant leurs esprits. Elles relèvent chacune lentement la tête l'une vers l'autre et se regardent, les yeux grands ouverts.
Les deux femmes se dévisagent, toujours l'air étourdies. Les yeux écarquillés, bouche bée, elles n'ont pas le temps de comprendre plus la situation et ce qui leur arrive.

4.INT.JOUR.DANS UN COULOIR :
Nous sommes dans le couloir de la salle des profs, les bruits de cohue s'étouffent le temps de quelques secondes et quelques personnes en retard passe en courant dans le couloir en faisant du bruit. Un groupe de deux filles arrive derrière Mme machin (dans le corps de Léa) puis elles la font se relever.

AMIE 1 :
" Ho meuf, t'es chiante, on était censées se retrouver devant les toilettes t'sais. Bordel à cause de toi j'ai toujours envie de pisser alors tu bouges tes fesses et tu nous accompagne aux chiottes !"
Les amies de Léa prennent Mme Machin (dans le corps de Léa) précipitamment par le bras et l’emmènent dans les toilettes qui se situent de l'autre côté du couloir pendant que Léa (dans le corps de Mme Machin) reste immobile...

4 bis.INT.JOUR.DANS LES TOILETTES:
Les trois filles sont dans les toilettes du troisième étage, le calme règne dans la pièce et Mme machin (dans le corps de Léa) reste immobile en plein milieu de la pièce encore sous le choc de ce qu'elle vient de voir. Elle tourne la tête et regarde-les alentour puis aperçoit son reflet, dans un élan de peur, elle se dirige vers l'un des miroirs qui surplombe le lavabo et reste bouche bée devant le reflet du corps de Léa. On entend deux bruits de chasse d'eau puis les deux amies de Léa sorte de leur cabine de toilettes (respective).

AMIE 2 :
Qu'est-ce que tu fous ! J'comprendrais que moi j'me regarde dans le miroir mais toi ?

L'amie 2 rigole. Mme Machin rigole nerveusement. L'amie 2 sors de la pièce et se dirige vers la salle de classe. L'amie 1 la suis, s’arrête dans l'encadrement de la porte, tourne la tête, regarde Mme Machin.

AMIE 1 :
Oh ! On se bougent Angelina jolie !

Une deuxième sonnerie retentis puis l'amie 1, affolée, emportent Mme Machin dans son élan.

5.INT.JOUR Devant la salle de classe:
Dans un couloir du lycée, Léa (corps de prof) regard confus marche au milieu du couloir, le regard baissé. Léa (corp de prof) avance jusque devant un groupe d’élèves en train de parler entre eux et sur leur téléphone.

ELEVE 1 :
Bonjour madame !

Léa (corps de prof) ne lève pas la tête et continue d'avancer. Les élèves se regardent d'un air interrogatif.

ELEVE 2 :
Euh... elle fait quoi la prof ?
Elève 3 :
Je ne sais pas
Plusieurs élèves :
Hé ho madame on est là !
ELEVE 4 :
Laisser les gars on n’a pas cours
ELEVE 2 :
Elle nous a oublier ou quoi ?

Un autre prof arrive en face de Léa (corps de prof) et s'aperçoit que Léa (corps de prof) ne va pas vers ses élèves.

PROF :
Salut (machin) tu fais quoi, tu ne veux pas voir tes élèves aujourd’hui ?

Léa (corps de prof) lève la tête et regarde le prof.

LEA (CORP DE MME. MACHIN) :
Hein quoi de qui ?
PROF :
Bon aller arrête de déconner (familier ?).

Le prof regarde Léa (corps de prof) avec insistance. Léa (corps de prof) gêner baisse le regard, un moment de silence se crée.
Léa (corps de prof) se retourne vers ses élèves, les élèves la regarde. Léa (corps de prof) se sent obligé de s'avancer vers eux.

PROF :
Bon aller je te laisse avec ta classe. Bon cours.

Le prof repart en continuent son chemin.

ELEVE 1 :
Vous allez bien madame ?
Léa (corps de prof)
Heu oui oui ça va ça va.
ELEVE 3 :
On va faire quoi madame aujourd’hui ?
Léa (corps de prof)
Euh… je sais plus on va voir après.

Léa (corps de prof) entre dans la classe suivit de ses élèves.

6.INT-JOUR-DANS LA SALLE DE CLASSE DE MATH:

PROF DE MATH (énervé et strict):
bonjour à tous, aujourd’hui nous avons
une évaluation à faire, donc je vous demande
du silence s’il vous plaît !

Les élèves continuent leur bavardage incessant. La prof distribue enfin les copies et on entend certains élèves souffler à la vue de cette interro. MME. MACHIN (CORPS ELEVE) se gratte la tête ébouriffer par les exercices complexe de l’interrogation. En tournant et retournant la feuille en gémissant.

MME. MACHIN (CORPS ELEVE) (perdu):
Oulla... NON ! NON ! NON ! Mais c'est quoi ça… Ce n’est pas français cette matière.
ELEVE 10:
Non c'est math...

Mme. Machin (corp de Léa) observe ses voisins qui écrivent en entendant les bruit de crayons à papier. Elle demande des réponses à ses camarades.

MME. MACHIN (CORP DE LEA) (dubitatif):
Psst... hé toi ! C'est quoi la question 4 ? J'y arrive pas du tout là, tu peux m’aider ?
Tous les élèves:
Chut… Tais-toi
ELEVE 11
Si tu ne te tais pas, la prof elle va nous cramer !

Une boule de papier avec écrit "té toi" atterrie brusquement sur sa table. Mme. Machin (CORPS ELEVE) affalé sur sa chaise, se redresse pour voir qui est le lanceur et commence à s'endormir sur sa chaise. Elle prend son stylo dans ses mains moites et essaye de le faire tourner. Et commence à gribouiller sur sa feuille quelques dessin de d'ennuis... La prof de math vient la voir, et elle baisse les yeux quand elle prend la feuille.

PROF DE MATH:
Et bien Léa ! c'est à ça que tu passes ton temps ma grande !

La classe rient. Regarde Léa en la pointant du doigts.

MME. MACHIN (CORPS DE LEA):
Mais Corinne heu... madame je ne comprends pas votre exercice.
PROF DE MATH (air narquois):
Mais Léa... les feuilles ça ne se fume pas ça s'apprends...

Mme. Machin (corp de Léa) souffle et regarde par la fenêtre. La prof s'en va.

7.INT.JOUR.SALLE DE CLASSE:
l’élève (corps de prof) debout devant les élèves qui chahutent, bruits de classe, bavardage.

Léa (d’un ton hésitant, et d’une voix faible):
euh, s’il vous plaît, silence !

Cela n’a aucun effet sur les élèves, la classe reste bruyante. Elle se retourne hésitante, elle ne semble pas quoi faire, elle a l’air perdue. Léa trébuche sur un sac qui se trouve à ses pieds. Elle réfléchit, elle se baisse et fouille dans le sac puis trouve un cahier, elle le retourne dans tous les sens, le feuillette et tombe sur un court.

Léa prend la parole en improvisant:
bon, aujourd’hui on va voir, euh… la dissertation !

Un bruit de fond persiste avec les bavardages, lorsqu’une élève assise au premier rang l’interpelle.

Élève 1 :
mais enfin madame, on a déjà travaillé sur ça. On a même fait un contrôle dessus !

la classe se calme petit à petit et laisse place à de nombreuses messes basses

élève 2 (en chuchotant à sa camarade) :
elle est chelou aujourd’hui la prof

élève 3( en chuchotant également)
mais grave je sais pas ce qui lui arrive, trop bizarre on dirait que c’est pas elle mdr

un autre élève ,au fond de la classe ,voulant faire le malin et profitant de la faiblesse de la prof intervient

Élève 4( avec un thon provocateur)
on attend les notes depuis deux mois quand même vous les avez mangé ou quoi ?

les élèves ricanent. Léa a l’air de perdre patience et prend la parole sans trop quoi dire

Léa :
oui ...heu je vous les rends bientôt... En attendant commençons le cours

les élèves recommencent à chahuter, au premier rang des élèves dessinent, d’autre se lance des boulettes de papier, d’autres au fond de la classe écoutent de la musique
Léa, qui parait désemparé, perd tout contrôle de la situation et d’un air désespéré s’assoit devant son bureau pour reprendre ses esprits.

8.INT.JOUR.COULOIR DE LYCEE:
Léa (corps de Mme Machin), marche à pas rapide, de même pour Mme Machin (corps de Léa), dans un couloir vide. Elles se croisent du regard et se dévisage

Léa:
Je suis comme, ça en vrai ?
Mme Machin:
Oui, tu es peut-être belle mais ton corps est assez inconfortable.

Léa ne l'écoute pas, enchaine sa discussion.

Léa:
En fait, être prof c'est vraiment de la merde !
Mme machin:
Baisse d'un ton, s'il te plait !

Au fur et à mesure de la discussion Léa entend des voix différentes lui parler. Et commence à ne plus entendre Mme Machin

Léa:
Quoiii ?! Je ne vous entend pas !

Voix que Léa entend :
Oh! Oh ! Léa ! T'as quitté ton corps ou quoi ?

9.EXT.JOUR DEVANT LE LYCEE (même endroit que la fin de la première séquence):
Léa et 2 filles Annabelle et clémence sont devant le lycée. Passage d'élèves et de prof, son de voix, pas. On revient à la discussion de la séquence, le matin. Elles parlent tout en marchant.

Annabelle:
Wesh ? Léa t’est avec nous ?!
Léa:
Waouh, attend ! il s’est passé un truc trop bizarre ! Comme si je me serais retrouvé dans le corps de la prof(réfléchi)...Madame...Machin !
Annabelle:
Et tu sais il ne faut pas fumer n'importe quoi. (Stricte/avec un grand sourire)
Léa:
Je te promet que j’ai rien consommé ! (Énergique) et je n’ai même pas sortie une cigarette se matin. (Avec fierté)
clémence:
De toute faon c’est pas une petite hallucination qui va changer ta vie.

Petite pause de quelque seconde, où Léa a les sourcils froncés car elle est dans son esprit

Léa:
Sa doit vraiment être chiant d'être prof, faire cours et tout !
Clémence:
Parce que toi ? tu veux faire prof maintenant ? Tu veux en faire ton travail ?
Léa:
Non mais réfléchissez ! En cours, on est tous les élèves(insiste) qui sommes en train de parler et qui faisons un bruit pas possible, les corrections d'évals sa prend du temps qui en plus sont raté, en tout cas pour moi... Et surtout, il parler des heures pour que les élèves oublient, juste parce que on ne veut pas écouter !
Annabelle
T'es vraiment bizarre...
Léa:
Peut-être mais maintenant que je sais ce que ça fait d'être prof !

Regard de Anabelle et Clémence étonnées

Léa:
Du moins… après ma réflexion sur moi-même (en se pointant du doigt), j'ai réfléchi à ce que je faisais en cours tous les jours et me suit dis qu'il faudrait que j'arrête. Ce qui fera surement le bonheur des profs ! (Avec un grand sourire)

10.INT.JOUR SALLE DES PROFS(même endroit que le deuxième séquence):
Mme Machin assise bois son café. Trois autres professeurs sont assis pas loin d’elle, un lit un journal, un autre regarde son téléphone, un autre corrige des copies sur la table. Ambiance calme. On revient à la discussion de la séquence 2.

M. DUBOIS (avec un air désespéré):
Je ne veux même pas imaginer ce que c'est d'être élève à cette époque.
MME. GAMBO (d’une aire moqueuse):
C'est pourtant toi qui te félicitais des exploits que tu avais fait en tant qu'élève pour ne pas participer aux cours.
M. DUBOIS (sérieux):
c'était une autre période !
MME. GAMBO:
OK, d’accord je te laisse, je ne vais pas t’embêter avec ça.

Petite pause

Mme. gambo:
Aux faites, vous en pensez quoi de son comportement à Léa ?

Mme. Machin qui était encore dans c’est pensé est surpris par la question est met quelque instant avant d’y répondre.

Mme. Machin:
Je comprends que pour vous Léa soit une fille très peut discipliner mais une élève ma fait remarquer qu’une de ses professeur, Corine, faisait des évaluation bien haut de là des attente de seconde.
M. DUBOIS:
J’ai également un de mes élèves qui m’a dit la même chose de cette prof. Mais pourtant je me souviens que nous faisions des choses bien plus dur alors que nous étions bien plus jeunes ! Pour moi ça n’explique pas le comportement de certains élèves et je les trouve faignant !
MME. MACHIN:
Vous êtes dur Benoît ! Non, je pense que on ne peut pas comparer nos deux générations. Et puis je pense qu'il vaut mieux que on reste à notre place de professeur et que nous laissions les élèves mener leur vie. Car après tout Léa n'est pas mauvaise en Français(fier), elle a juste du mal dans les autres matières, (à voix basse) même si son comportement m'exaspère, vous avez raison.

par Mathys.bonnafous Mar 9 Fév - 20:28

PS
Pour les élèves j'ai numéroté de 1à4 pour se qui interagisse avec Léa, et à partir de 10 pour ceux avec Mme. Machin

Scénario complet du film

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